DE LA GRAINE À LA PLANTE, L’ÉPOPÉE DU PIMENT D’ESPELETTE DEPUIS PRÈS DE 400 ANS
En sociologie, la culture est définie comme : “ce qui est commun à un groupe d’individu “, “ce qui le soude “, ce qui est appris, transmis, produit et inventé au sein d’une même assemblée.
C’est aussi l’action de cultiver le sol et ensemble de connaissances, traditions, coutumes, propres à un groupe humain.
Peut-on voir ici une définition de la filière de l’AOP Piment d’Espelette ?
Une chose est sûre, un des facteurs déterminants de la longévité de cette culture, c’est la transmission, et ce depuis plus de quatre siècles. Bien entendu, les pratiques ont quelque peu changé et changeront encore certainement. En cela, il faut prendre en compte la modernité, l’évolution des techniques et matériels agricoles, les changements climatiques, l’évolution des pratiques.
Toutefois sans cet apprentissage, ces témoignages légués de générations en générations, d’une mère à sa fille, d’un grand-père à son petit-fils, de conseils passant de fermes en fermes, le Piment d’Espelette serait-il celui que l’on connait aujourd’hui ? Celui connu et apprécié bien au-delà des frontières du Pays Basque ?
Vous trouverez, dans une série d’articles à venir, des descriptions non exhaustives des étapes de la culture du piment, de son histoire, de l’histoire de celles et ceux qui s’attachent à donner le meilleur à ce petit fruit rouge venu de si loin, pour le transmettre à ceux qui le consomment.
"La persévérance de certains, les compétences d'autres, les soutiens inattendus, le travail des agriculteurs et la qualité d'un produit ont rendu cette histoire unique."
Andde DARRAIDOU